Des personnages en résine sortent des toiles de Serge Uberti. Tel des âmes évoluant dans des limbes, les créatures des tableaux de cet artiste se transforment en fonction du moment de la journée ou de la lumière, projetant leurs ombres sur la toile racontant alors une histoire et donnant un caractère changeant à ses œuvres.
» Serge Uberti décrit et recherche ses propres objets avec la perte de toute identité logique à travers la matière et le pinceau, reproposant le monde de la peinture cultivée (dans le sens de la matière) dans une recherche néo-moderne. sans limites ou références. Son rapport avec les choses et le objets est emblématique, en réalité ils ne deviennent pas icônes mais caractères cycliques de l’histoire. Il y a tout et rien n’est, il n’y a rien et tout est en rapport à la construction de l’habitation dans lequel se rencontrent aussi bien les œuvres que les espace, les objets que les lignes de démarcation, les projections que le explorations. Ses œuvres sur toile ou sur bois sont totalement ouvertes et en rapport avec le reste : elles, même si elles démontrent un champ d’action limité aux grottes habitatives et peut être antre mentale, ont en réalité des limites qui sont le début du discours successif dans une vision qui les amine à une interaction sans fin. Tous les travaux sont liés aux autres par le fantôme de l’artiste qui, invisible cout les dialogues avec une délicatesse unique et propre à lui créant une atmosphère imprégnée de son être : même la date a une saveur indicible, souvenir d’un quotidien passé dans des vies indéfinies et cimentées par la machine du temps. Aujourd’hui lui, issu des étrusques, des égyptiens, et des hypothétiques du troisième millénaire peut être l’ambassadeur d’une histoire déjà écrite, vrai highlander indestructible et immortel vu que son œuvre ne nait et ne meurt jamais. Seulement la connaissance de l’être Serge peut peut-être porter à la quadrature du cercle préhistorique. » Paolo Pancaldi (1999)