Biographie

Né en 1949 à Amboise (France)

Après deux années d’études de dessin publicitaire à l’école Brassard de Tours, il entre aux Beaux-Arts de cette même ville en 1967 malgré le peu d’enthousiasme de ses parents. Il y rencontre, entre autres, deux élèves qui seront déterminants pour son parcours futur: Gérard Blanchard – le chanteur de “Rockamadour”- et Laurent Davidson, petit fils du célèbre sculpteur américain Jo Davidson et fils de Jacques, important galeriste à Tours.

Grâce à l’appui de Jacques, il fait sa première exposition de groupe en 68 pour l’Art et la Paix, prestigieux salon où il a l’honneur de montrer ses premières peintures en compagnie de certains des plus grands noms du siècle: Calder, Debré, Ernst, Picasso, etc…et de jeunes peintres en devenir. Dès 1971, tout en poursuivant ses études aux Beaux Arts, il rejoint le collectif du “groupe 37” avec Valentiner et Colandre et expose en compagnie de Ben,Viallat, Baboulène, Limerat, Roland Flexner et bien d’autres créateurs contemporains. Avec Colandre il crée l’association “Tours art vivant” à laquelle adhèrent de nombreux peintres.
Enseignant, il ne supporte ni le milieu scolaire ni la suffisance de ses collègues vis à vis des élèves et démissionne sans regret au bout d’une année… L’éducation nationale se passera dorénavant de lui et inversement, lui d’elle, ce qui n’a pas provoqué, il faut bien le reconnaître, de grands bouleversements dans l’histoire de l’enseignement.

Son travail s’oriente, à cette époque, vers une recherche rigoureusement contemporaine et il participe à plusieurs salons importants et expose en compagnie de Titi Parant, Bonargent, Castex, Bizeul, Serplet, Chabot, etc…

En parallèle, il expose régulièrement à la Galerie Davidson (et de nombreuses galeries de la région centre) et se lie de plus en plus avec son créateur, Jacques Davidson qui le présente à la FIAC et grâce auquel il rencontre de nombreux peintres confirmés aux styles très divers: Koch, Le Yaouanc, Moesle, Mathieu, Quilici, T’ang, Besse, et surtout Olivier Debré qui va influencer fortement son cheminement futur.

En effet, il se sent de plus en plus à l’étroit dans sa recherche picturale. La rigueur qu’il s’impose lui pèse. Il se dirige alors lentement vers une peinture plus libre, de plus en plus inspirée de l’instant et de l’impression. La rencontre avec Olivier Debré est déterminante. Ce dernier vient généreusement le visiter de nombreuses fois dans son atelier et l’encourage à continuer ses recherches vers cette abstraction lyrique dont il est l’un des maîtres. Si Debré reste à jamais le prodigieux et spontané poète des espaces et de la Loire, Doron, tout en s’inspirant de la fluidité de son style, structure un peu plus le geste et l’image.

L’impression et la fulgurance, restent les traits communs de ces deux artistes mais Doron laisse moins de place à l’accident apportant une touche plus “réfléchie” à son travail, comme s’il voulait absolument aboutir à une sorte “d’impressionnisme” abstrait. Il s’inspire de plus en plus, comme son maître, des paysages de la Loire et, plus tard, de ceux de ses nombreux voyages en Italie et au Maroc. Il se rapproche alors de peintres tels Balitran ou Pagé qui travaillent comme lui, en Touraine.

En 1979, alors qu’il encadre des ateliers d’art plastique au centre d’animation des Fontaines, à Tours, il rencontre Jean Louis Dumont qui lui demande d’exécuter les décors pour sa compagnie, le Théâtre de l’Ante, qu’il vient de créer. Le virus est inoculé. A partir de cette date il mènera de front deux activités: théâtre et peinture. Il quitte le Théâtre de l’Ante en 81 et fonde sa propre compagnie Il continue, en parallèle à exposer un peu partout en France. A cette époque il reprend la Galerie Davidson (Jacques lui en confie gracieusement la jouissance) et l’ouvre à de nombreux peintres. Ce lieu mythique et alternatif, où ont exposé des dizaines d’artistes de renom et où plus de cent quatre vingt compagnies de théâtre et groupes ont présenté leur travail, ferme définitivement en 2007 à la mort de son créateur.

Agent de l’artiste:  MétamorphOZes Art Contemporain Marie-France Gallou de Terruel

Démarche artistique

Le travail de Jean-Marc Doron s’inspire de ses voyages sur les bords de Loire, en Italie et au Maroc. De ces pérégrinations, il retranscrit ses « impressions » sur la toile sous forme d’expressionnisme abstrait, d’abstraction lyrique.

 

Expositions

1968-1969 L’Art et la Paix – Tours
1970 Maison de la Culture de Blois Bégon
Adhère au Groupe 37 avec Valentiner,Colandre… “Environ 2” Eros et la vie.
1971 Environ 3” Libertés!
1972 Galerie Davidson – Tours // Tours Art Vivant (Créateur du Salon)
1973 Galerie St Laumer – Blois // Tours Art Vivant 2
1974 Centre Culturel de Châteauroux
Aspect de l’Art Contemporain en région Centre
Galerie Décosima // Galerie Jean Vilar – Tours
1975 Galerie Davidson – Tours // Prix Jean Meunier du Gemmail
1976 Prix Jean Meunier du Gemmail
1979 Essais Plastique Contemporains en Région Centre – Tours // Atelier Européen – Bruxelles
1980 Visages Contemporains – La Haye, Pays-Bas
1981 Galerie Davidson – Tours
1982 Hall d’honneur du Crédit agricole – Tours
1983 Galerie des Tanneurs – Tours
1984-1987-1997 Galerie Davidson -Tours
1986-1990 Galerie Le Clou – La Baule
1989 Les artistes pour frères des hommes – Tours
1991 Château de Talcy
Galerie Génoveffa – Les hauts de Cagne // Lauréat du prix Jean Meunier du Gemmail
Coup de Coeur ( Château de Blain)
1992 Château de Verneuil l’Etang
1992-1997-2000-2005 Carré Davidson – Tours
1993 Galerie Artgument Montbazon // Galerie JPPGA – Paris
Orangerie du musée de La Poste – Amboise
1994-1996Galerie Artgument – Montbazon
1995 Rendez-vous au château – Tours
1998 Galerie de Langennerie – Chanceaux / Choisille

2003 Galerie des Tanneurs – Tours

2010 Galerie 21 -Tours

En permanence à la Galerie Les MétamorphOZes – Valaire

Invité d’honneur au festival national de théâtre « Festhea »

2011 – Galerie Artitude – Paris

Abbaye de Seuilly – 37 –

Montserrat Art Gallery – New-York

Participation au salon « BUSINESS ART » Espace Pierre Cardin – Paris