500 ans de la Renaissance

 

Pour 2019, année, épris d’infini, guidé par la réflexion de la lumière, mon travail est basé sur l’abstraction de paysages, où l’horizon de la réalité devient spirituel.

On peut voir dans mon travail des cités perdus, des paysages réinventés, des lieux sacrés oubliés. Les matières et les couleurs de mes tableaux se fondent et se répondent tout à la fois. J’oppose souvent la netteté d’un motif au flouté général de l’oeuvre en apposant de nombreux glacis (fine couche de couleur lisse et transparente), technique héritée de la Renaissance et de Léonard de Vinci, ce qui donne souvent à mes tableaux un effet de sfumato, un effet « enfumé ». Je termine souvent ce travail au doigt, pour moi seul « instrument » qui traduit le mieux cet effet, finalise mon travail  et me rapproche encore de la matière.

Biographie

  Née en 1974

Parallèlement à mes études d’histoire de l’art, je me formais à la peinture et au dessin. Quand on étudie Le Caravage, Turner, Raphaël ou Léonard de Vinci,

le chemin vers une maîtrise totale de son crayon ou de son pinceau peut paraître vaine. Mais la passion de la technique m’a amené vers divers horizons.Le travail de la matière et de la couleur ont pris l ascendant sur celui du trait.

Rien que l’infime sentiment de satisfaction face à l’ébauche d’une mise à plat d ‘un sentiment m’apparut comme une quête possible. Mon travail a évolué souvent au gré de mes rencontres spirituelles avec les plus grands: un clair obscur du Caravage, un rouge du Titien, le sfumato de Léonard de Vinci, un ciel de Turner…ou au détour d’un chemin l’infini de l’horizon, ou a subtilité d ‘une lumière qui s’évanouit. c’est souvent là que réside mon obsession : matérialiser une note d’espoir, de renaissance ou de renouveau par une touche de lumière.

J’utilise aussi souvent la couleur de l’or et des feuilles de métal. l’or, symbole d’éternité et de sacré dans les civilisations anciennes, se retrouve dans mes toiles sous formes de cités englouties, représentant la rapidité à laquelle toute civilisation peut s’éteindre après de longues périodes de décadence, parfois jusqu’à l’oubli de l’usage de leur langage (comme pour la civilisation égyptienne).